Un Sommet d’Or ainsi qu’un Innov’Space 2023 !
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Lire la suiteLes métiers de la robotique consistent à préparer des trajectoires robotiques et à souder des pièces par les robots industriels. En amont de la soudure robotisée, les ensembles ou sous-ensembles de pièces sont pointés (soudure de la forme d’un point) sur gabarit afin de de concevoir des séries de caisses à l’identique et au millimètre près.
En robotique, la première étape essentielle dans l’intégration de nouvelles trajectoires est la programmation hors ligne, également surnommé PHL. Sur un nouveau véhicule en phase d’étude, elle permet de valider l’accessibilité de tous les cordons de soudure. Après cette phase de validation, le logiciel nous aide à préparer toutes les trajectoires avant de les appliquer dans les robots industriels, permettant de réduire le temps d’intégration au sein de l’usine. Chaque programme robotique est constitué d’une suite de palpages et de soudures. Le palpage permet de connaitre la position de la pièce et donc de repositionner le robot avant la soudure si nécessaire. La soudure robotique permet de fusionner deux pièces entre-elles. Ce procédé complet permet de renforcer l’efficacité et la précision de production.
C’est un corps de métier qui travaille en étroite relation avec le bureau d’études. Les pièces ou véhicules existants peuvent être amenés à évoluer en fonction du retour des techniciens en robotique. Les nouveaux véhicules sont quant à eux élaborés par le bureau d’étude ainsi que par l’équipe en charge de la robotique, afin de prendre en compte en amont toutes les contraintes du robot.
En complément de la création des trajectoires et du suivi de celles-ci, ces métiers demandent une attention toute particulière quant à la qualité de sortie des pièces ainsi qu’au temps de production nécessaire.
Nouveauté 2020, la caisse de la benne TP Rollroc est maintenant soudée au robot, tout comme les caisses des bennes monocoques Rollspeed et Rollfarm. Cela permet de renforcer l’efficacité et la précision de production. Pour obtenir un tel résultat, l’ensemble du procédé industriel amont a été revu afin de reproduire des séries de caisses à l’identique.
Plusieurs solutions ont été mises en place pour effectuer la transition entre la soudure manuelle et la soudure robotique. En collaboration avec le bureau d’études, une modification du tablier avant, des montants des côtés de caisse et la redéfinition de certaines pièces ont été nécessaires afin de pouvoir souder les caisses au robot.
« J’apprécie la diversité des connaissances à avoir pour faire ce métier et le fait de devoir apprendre tout le temps en étant à l’écoute des différentes technologies »
Jérôme, technicien robotique
« Programmer, programmer, programmer ! Pouvoir améliorer en permanence les trajectoires et les paramètres de soudure pour s’approcher d’un soudage parfait, ainsi que de trouver les bonnes postures des robots pour souder dans les meilleures conditions possibles. »
Stéphane, technicien de maintenance et programmation
« J’aime le fait de créer des programmes. Réfléchir à la réalisation de certaines opérations de soudure ou de palpage. Remettre en question ce que j’ai réalisé précédemment, car avec le recul et l’expérience, je cherche toujours à améliorer et à fiabiliser les programmes et les soudures. »
Jeffery, programmeur robotique et soudeur
Avoir un diplôme technique tel qu’un BTS en automatisme, en informatique industrielle ou en maintenance est souhaitable, mais c’est également possible avec un bac professionnel et l’envie d’apprendre. Des formations complémentaires sont généralement dispensées par les constructeurs de robot afin de parfaire les connaissances de chacun. La pratique permet par la suite de maîtriser les spécificités propres à chaque installation.
Les compétences techniques sont variées car le robot est un élément porteur. Outre la connaissance du robot, il faut également connaître les différentes technologies portées par le robot comme la torche de soudure MIG, le laser pour la relocalisation de pièces, un préhenseur de manipulation ou encore un pistolet de peinture. Des connaissances en automatisme, électricité, électrotechnique, hydraulique, programmation informatique, lecture de plans, de schémas électriques ainsi qu’un anglais technique sont les bienvenus ! Il faut donc être ouvert et curieux aux nouvelles technologies, vouloir les apprendre afin de les maîtriser.
C’est un métier d’avenir. Les entreprises doivent investir de plus en plus dans le domaine de la robotique afin de garder une compétitivité par rapport à certains pays émergents. Face au manque de soudeurs sur le marché du travail, la robotique aide les entreprises à répondre à ce manque de main d’œuvre qualifiée et aux commandes clients fluctuantes. Chez Rolland, la robotique a permis d’améliorer les conditions de travail des soudeurs en diminuant les tâches contraignantes et répétitives. Elle a également permis de faire évoluer certains soudeurs dans d’autres fonctions métiers comme conducteurs d’installation ou encore programmateur robots.
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